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The Conquest of Canada, Vol. 1

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"Beautiful," said the philosophic Frederick of Prussia, when he read the account of the government of Pennsylvania; "it is perfect, if it can endure."—Herder, p. 13, 116. Quoted by Bancroft, vol. ii., p. 392.

347

"Their conduct to the Indians never altered for the worse. Pennsylvania, while under the administration of the Quakers, never became, as New England, a slaughter-house of the Indians."—Howitt, p. 366.

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Among the Ursulines who accompanied Madame de la Peltrie to Quebec was Marie de l'Incarnation, "the Theresa of France," and Marie de St. Joseph. The sanctity of these remarkable women and the miracles they performed are the favorite theme of the Jesuit historians of Canada. Several lives of the former have been published, one of them by Charlevoix. A quarto volume of her letters was also published (à Paris, chez Louis Billaine, 1681): they are highly extolled as "worthy of her high reputation for sanctity, ability, and practical good sense in the business of life." They record many historical facts which occurred during the thirty-two years that she passed in Canada, where she arrived in 1640. When the Ursulines and the "Filles Hospitalières" landed at Quebec, they were received with enthusiasm. "It was held as a festival day; all work was forbidden; and the shops were shut. The governor received these heroines upon the shore at the head of the troops, who were under arms, the guns firing a salute. After the first greeting he led them to the church, accompanied by the acclamations of the people; here the Te Deum was chanted."—Charlevoix.

"The venerable ash tree still lives beneath which Mary of the Incarnation, so famed for chastened piety, genius, and good judgment, toiled, though in vain, for the culture of Huron children."—Bancroft's History of the United States. vol. iii., p. 127.

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"Cette ville a été nominée Ville Marie par ses fondateurs, mais ce nom n'a pu passer dans l'usage ordinaire; il n'a lieu que dans les actes publics, et parmi les seigneurs, qui en sont fort jaloux."—Charlevoix. When the foundations of the city of Montreal were first laid, the name given to it was Ville Marie. Bouchette, vol. i., p. 215; La Hontan, vol. xiii., p. 266.

Charlevoix gives the following account of the formation and progress of the remarkable settlement at Montreal: "Quelques personnes puissantes, et plus recommandable encore par leur piété et par leur zèle pour la religion, formèrent donc une société, qui se proposa de faire en grand à Montréal, ce qu'on avoit fait en petit à Sillery. Il devoit y avoir dans cette isle une bourgade Françoise, bien fortifiée, et à l'abri de toute insulte. Les pauvres y devoient être reçus, et mis en état de subsister de leur travail. On projetta de faire occuper tout le reste de l'isle par des sauvages, de quelque nation qu'ils fussent, pourvû qu'ils fissent profession du Christianisme, ou qu'ils voulussent se faire instuire de nos mystères, et l'on étoit d'autant plus persuadé qu'ils y viendraient en grand nombre qu' outre un asile assuré contre les poursuites de leurs ennemis, ils pouvoient se promettre des secours toujours prompts dans leurs maladies, et contre la disette. On se proposoit même de les policer avec le tems, et de les accoûtumer à ne plus vivre que du travail de leurs mains. Le nombre de ceux qui entroient dans cette association fut de trente-cinq; des cette année 1640, en vertu de la concession que le roi lui fit de l'isle, elle en fit prendre possession à la fin d'une messe solennelle, qui fut célébrée sous une tente. Le quinzième d'Octobre l'année suivante, M. de Maisonneuve fut déclaré gouverneur de l'isle. Le dix-septième de May suivant, le lieu destiné à l'habitation Françoise fut béni par le Supérieur des Jésuites, qui y célébra les saints mystères, dédia à la mère de Dieu une petite chapelle, qu'on avoit bâtie, et il y laissa le St. Sacrement. Cette cérémonie avoit été précédé d'une autre, trois mois auparavant, c'est à dire vers la fin de Février: tous les Associés s'etant rendus un Jeudi matin à Nôtre Dame de Paris, ceux qui étoient prêtres, y dirent la messe, les autres communièrent à l'autel de la Vierge et tous supplièrent la reine des anges de prendre l'isle de Montréal sous sa protection. Enfin le quinze d'Août, la fête de l'Assomption de la mère de Dieu fut solemnisée dans cette isle avec un concours extraordinaire de François et de sauvages. On ne négligea rien dans cette occasion pour intéresser le ciel en faveur d'un établissement si utile, et pour donner aux infidèles une haute idée de la religion Chrétienne."—Charlevoix, tom. i., p. 345.

In the year 1644 Charlevoix says, "L'isle de Montréal se peuploit insensiblement, et la piété de ces nouveaux colons disposoit peu à peu les sauvages qui les approchoient à se soûmettre au jong de la foi." In 1657, however, it was considered that "les premiers possesseurs de l'isle n'avoient pas poussé l'établissement autant qu'on avoit d'abord espéré." and it was therefore ceded to the Seminary of St. Sulpice in Paris. From that time the establishment made a rapid progress, M. de Maisonneuve still continuing its governor, after it had changed masters. He was a man of ability and piety: under his auspices the order of "Filles de la Congrégation" was established at Montreal by Margaret Bourgeois, who had accompanied the first settlers on the island from France. For the details of this admirable institution see Charlevoix, tom. ii., p. 94. He speaks of it with justice as one of the brightest ornaments of New France.

"Jusqu' en l'année 1692, la justice particulière de Montréal appartenoit à Messieurs du Séminaire de St. Sulpice, en qualité de seigneurs. Ils en donnèrent alors leur démission au roi, à condition que l'exercice leur en resteroit dans l'enclos de leur séminaire, et dans leur ferme de St. Gabriel, avec la propriété perpétuelle et incommutable du Greffe de la justice royale, qui seroit établie dans l'isle, et la nomination du premier juge."—Charlevoix, tom. ii., p. 140.

350

The kindness of the missionaries has been one of the causes that has perpetuated a kindly feeling toward the French. Among the American Indians, "a person, even in times of hostility, speaking French will find security from the attachment of the people to every thing that is French."—Imlay, p. 8.

"To do justice to truth, the French missionaries in general have invariably distinguished themselves every where by an exemplary life, befitting their profession. Their religious sincerity, their apostolic charity, their insinuating kindness, their heroic patience, their remoteness from austerity and fanaticism, fix in these countries memorable epochs in the annals of Christianity; and while the memory of a Del Vilde, a Vodilla, &c., will be held in everlasting execration by all truly Christian hearts, that of a Daniel, a Brebeuf, &c., will never lose any of that veneration which the history of discoveries and missions has so justly conferred upon them. Hence that predilection which the savages manifest for the French, a predilection which they naturally find in the recesses of their souls, cherished by the traditions which their fathers have left in favor of the first apostles of Canada, then called New France."—Beltrami's Travels, 1823. The authority of this passage, Chateaubriand observes, is the stronger, as the writer is severe in his condemnation of the modern Jesuit.

351

"Ce n'étoit pas la faute de leurs missionnaires, s'ils s'endormaient de la sorte; mais ces religieux ne pouvant gagner sur leurs néophytes qu'ils prissent pour leur sûreté les précautions que la prudence exigeoit, redoublèrent leurs soins pour achever de les sanctifier, et pour les préparer à tout ce qui pourroit arriver. Ils les trouverent sur cet article d'une docilité parfaite; ils n'eurent aucune peine à les faire entrér dans les sentimens les plus convenables à la triste situation où ils se reduisaient eux-mêmes par une indolence, et un aveuglement, qu'on ne pouvoit comprendre et qui n'a peut-être point d'exemple dans l'histoire. Ce qui consoloit les pasteurs, c'est qu'ils les voyoient dans l'occasion braver la mort avec un courage, qui les animoit eux-mêmes à mourir en héros Chrétiens."—Charlevoix.

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The Abbé de Montigny was titular Bishop of Petræa, and had received from the pope a brief as vicar apostolic. The Church of Quebec was not erected into a bishop's see until 1670, when its bishop was no longer called titular Bishop of Petræa, but Bishop of Quebec. "Ce qui avoit fait traîner la cause si fort en longueur, c'est qu'il y eut de grandes contestations sur la dépendance immédiate du Saint Siège, dont le pape ne voulut point se relâcher. Cela n'empêche pourtant pas que l'Evêché de Quebec ne soit en quelque façon uni au clergé de France, en la manière de celui du Puy, lequel relève aussi immédiatement de Rome."—Charlevoix, tom. ii., p. 189; Petits Droits, &c., tom. ii., p. 492.

"When the bishopric of Quebec was erected, Louis XIV. endowed it with the revenue of two abbacies, those of Benevent and L'Estrio. About thirty years ago, the then bishop, finding it difficult, considering the distance, to recover the revenues of them, by consent of Louis XV., resigned the same to the clergy of France, to be united to a particular revenue of theirs, styled the economats, applied to the augmentation of small livings, in consideration of which, the bishop of this see has ever since received yearly 8000 livres out of the said revenues. A few years before the late bishop's death, the clergy of France granted him, for his life only, a further pension of 2000 livres; the bishop had no estate whatever, except his palace at Quebec, destroyed by our artillery, a garden, and the ground-rent of two or three houses adjoining it, and built on some part of the lands."—Governor Murray's Report on the Ancient Government and Actual State of the Province of Quebec in 1762.

353

Charlevoix, tom. ii., p. 120.

354

"Jusques-là, les gouverneurs généraux avoient assez tenue la main à faire exécuter les ordres qu'ils avoient eux-mêmes donnés, de ne point vendre d'eau de vie aux sauvages; et le baron d'Avaugour avoit décerné des peines très sévères contre ceux qui contreviendroient à ses ordonnances sur ce point capital. Il arriva qu'une femme de Quebec fut surprise en y contrevenant, et, sur le champ, conduite en prison. Le P. Lallemant, à la prière de ses amis, crut pouvoir sans conséquence intercéder pour elle. Il alla trouver le général, qui le reçut très mal, et qui sans faire reflexion qu'il n'y a point d'inconséquence dans les ministres d'un Dieu qui a donné sa vie pour détruire le pêché et sauver le pécheur, à agir avec zèle pour réprimer le vice, et à demander grace pour le criminel, lui répondit brusquement, que puisque la traité de l'eau de vie n'étoit pas une faute punissable pour cette femme, elle ne le seroit désormais pour personne.... il ne consulta que sa mauvaise humeur et sa droiture mal entendue; et ce qu'il y eut de pis, c'est qu'il se fit un point d'honneur de ne point retracter l'indiscrète parole qui lui étoit echappée. Le peuple en fut bientôt instruit et le desordre devint extrème."—Charlevoix. tom. ii., p. 121.

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Petit, vol. i., p. 24. Colony Records. There are no books of record in the secretary's office before this period. The old records were either carried to France, or destroyed at the fire, when the intendant's palace was burned down in 1725.

"The company, 'des Cents Associés,' formed in 1628, though one of the most powerful, according to Charlevoix, that had ever existed, with respect to the number, the rank, and the accorded privileges of its members, had allowed the colony to fall into a deplorable state of weakness. In 1662, when it relinquished its rights to Louis XIV., the original number of 100 had diminished to 45."—Charlevoix, ii., p. 149.

The East India Company was erected by the great Colbert in 1664. This company, having fallen into decay, was united with the West Indian Company, which was founded by law in 1718, and survived the ruin of its projector.

356

"Jusques-là il n'y avoit point eu proprement de cour de justice en Canada; les gouverneurs généraux jugeant les affaires d'une maniêre assez souveraine; on ne s'avisoit point d'appeller de leurs sentences; mais ils ne rendoient ordinairement des arrêts, qu'apres avoir inutilement tentés les voies de l'arbitrage, et l'on convient que leurs décisions étoient toujours, dictées par le bon sens, et selon les regles de la loi naturelle, qui est au-dessus de toutes les autres. D'ailleurs les Créoles du Canada, quoique de race Normande, pour la plupart n'avoient seulement l'esprit processif, et aimoient mieux pour l'ordinaire céder quelque chose de leur bon droit, que de perdre le tems à plaider. Il sembloit même que tous les biens fussent communes dans cette colonie, du moins on fut assez long tems sans rien fermeé sous la clef, et il étoit inoui qu'on s'en abusât. Il est bien étrange et bien humiliant pour l'homme que les précautions qu'un prince sage prit pour éviter la chicane et faire regner la justice, aient presque été l'époque de la naissance de l'une, et de l'affoiblissement de l'autre.... La justice est rendue selon les ordonnances du royaume et la coutume de Paris. Au mois de Juin, 1679, le roi autorisa par un édit quelques réglemens du conseil de Quebec, et c'est ce qu'on appellé dans le pays la réduction du Code … par un autre édit en 1685 le conseil fut autorisé à juger les causes criminelles au nombre de cinq juges … c'est sur le modèle du conseil supérieur à Quebec, qu'on a depuis établi ceux de la Martinique, de St. Domingue, et de Louisiane. Tous ses conseils sont d'epée."—Charlevoix, vol. ii., p. 140.

357

"The regiment de Carignan-Salières was just arrived from Hungary, where it had distinguished itself greatly in the war against the Turks."—Charlevoix, tom. ii., p. 150.

358

"M. de Sorel, a captain in the Regiment De Carignan, was employed on the erection of the first fort, on the same site as the fort De Richelieu, built by M. de Montmagny, now quite in ruins. De Sorel gave his own name to the fort, and in time the river Richelieu, or Iroquois, acquired it also.

"The second fort was called St. Louis; but, as M. de Chambly, captain in the same regiment, had superintended the erection, and afterward acquired the land on which it was situated, the whole district, and the stone fort, which has been erected since upon the ruins of the former one, have acquired and retained the name of Chambly. This was a very important fortress, as it protected the colony on the side of New York, and the lower Iroquois.

"The third fort was built under the direction of M. de Salières, the colonel of the regiment De Carignan. He named it St. Theresa, because it was finished on that saint's day."—Charlevoix, tom. ii., p. 152.

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"Every omen was now favorable, except the conquest of New Netherlands (New York) by the English in 1664. That conquest eventually made the Five Nations (Iroquois) a dépendance on the English nation; and if for twenty-five years England and France sued for their friendship with unequal success, yet afterward, in the grand division of parties throughout the world, the Bourbons found in them implacable opponents."—Bancroft's History of the United States, vol. ii., p. 149.

360

"La chapelle à Lorette est bâtie sur le modèle et avec toutes les dimensions de la Santa Case d'Italie, d'où l'on a envoyé à nos néophytes une image de la vierge, semblable à celle, que l'on voit dans ce célébre sanctuaire. On ne pouvoit guère choisir pour placer cette mission, un lieu plus sauvage."—Charlevoix.

361

"On espéroit beaucoup de la Compagnie des Indes Occidentales, mais elle ne prit guère plus à cœur les intérêts de la Nouvelle France, que n'avoit fait la précédente, ainsi que M. Talon avoit prévu. Cependant comme les secours que le Canada avait reçus les dernières années, l'avoient mis sur un assez bon pied, il s'y conserva quelque tems, et il n'est pas même retombé depuis dans l'état de foiblesse et d'épuisement dont le roi venoit de le tirer."—Charlevoix, tom. ii., p. 161.

362

"Le peuple adoroit Frontenac à cause de sa bonté."—La Potherie, tom. iv., p. 110; Charlevoix, tom ii., p. 246.

363

The Mississippi.

364

"Ce lac a porté quelque tems le nom de St. Louis, on lui donna ensuite celui de Frontenac, aussi bien qu'au fort de Catarocoui dont le Comte de Frontenac fut le fondateur, mais insensiblement le lac a repris son ancien nom, qui est Huron ou Iroquois, et le fort celui du lieu où il est bâti (1721)."—Charlevoix, tom. v., p. 287.

365

"Le Père J. Marquette, natif de Laon en Picardie, a été un des plus illustres missionnaires du la Nouvelle France; il en a parcouru presque toutes les contrées, et il y a fait plusieurs découvertes dont la dernière est celle du Micissipi. Deux ans après cette découverte, comme il alloit à Michillimackinack, il entra le 18me de May, 1675, dans la rivière dont il s'agit; il dressa son autel sur le terrein bas, qu'on lassia à droite en y entrant, et il y dit la messe. Il s'éloigna, ensuite un peu pour faire son action de graces, et pria les hommes qui conduisoient son canot, de le laisser seul pendant une demie heure. Ce tems passé, ils allèrent le chercher, et furent très surpris de le trouver mort, ils se souvinrent néanmoins qu'en entrant dans la rivière, il lui étoit échappé de dire qu'il finiroit la son voyage. Aujourd'hui les sauvages n'appellent cette rivière autrement que la rivière de la robe noire;[ "Les sauvages appellent ainsi les Jésuites. Ils nomment les Prêtres, les Collets blancs, et les Recollets, les Robes grises."] les François lui ont donné le nom du Père Marquette, et ne manquent jamais de l'invoquer, quand ils se trouvent en quelque danger sur le Lac Michigan. Plusieurs ont assuré qu'ils se croyoient redevables à son intercession, d'avoir echappé à de très grands perils."—Charlevoix, tom. vi., p. 21.

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