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Contes et légendes. 1re Partie

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La petite fille s'approcha en silence, et elle vit qu'un des hommes à barbe blanche avait un bâton à la main. Cet homme se tourna et dit: "Petite fille, que cherchez vous dans la forêt?" La petite fille répondit: "Monsieur, je cherche des violettes." L'homme à barbe blanche dit: "Ma pauvre petite fille, ce n'est pas la saison des violettes, c'est la saison de la neige et de la glace. "Oui," dit la petite fille, "mais ma mère a dit: 'Allez à la forêt cueillir un bouquet de violettes pour votre sœur,' et je suis forcée d'obéir."

L'homme à barbe blanche regarda la petite fille un instant, et dit: "Chauffez-vous, ma pauvre enfant." Alors il prit son bâton, se tourna vers un des hommes à barbe blonde, lui donna le bâton et dit: "Frère Mai, les violettes sont votre affaire. Voulez-vous aider cette petite fille?"

"Certainement," répondit Frère Mai. Il prit le bâton et attisa le feu. En un instant la glace disparut, et la neige aussi. La petite fille n'avait plus froid, elle avait chaud. Un instant après elle vit que l'herbe était verte, et bientôt elle vit beaucoup de violettes dans l'herbe.

Alors Frère Mai se tourna vers elle et dit: "Ma chère petite fille, cueillez un bouquet de violettes, aussi vite que possible, et partez." La petite fille cueillit un bouquet de violettes, dit: "Merci, mon bon monsieur Mai," et partit.

Frère Mai donna le bâton à l'homme à barbe blanche, il attisa le feu, et en un instant les violettes et l'herbe avaient disparu, et la glace et la neige étaient là comme avant.

La petite fille alla à la maison et frappa à la porte. La mère ouvrit la porte et dit: "Avez-vous les violettes?" "Oui, ma mère," répondit Claire, et elle donna les violettes à sa mère. "Où avez-vous trouvé ces violettes?" dit la mère. "Dans la forêt," répondit Claire, "il y avait beaucoup de violettes dans l'herbe." La mère de Claire était très surprise, mais elle ne dit rien.

Le lendemain la méchante fille dit à sa mère: "Ma mère, envoyez Claire à la forêt cueillir des fraises." "Des fraises, dans cette saison, c'est impossible, ma fille," répondit la mère. Mais Laure insista, et la mère dit à Claire: "Allez à la forêt cueillir des fraises pour votre sœur." Claire regarda sa mère avec surprise, et dit: "Ma mère, c'est impossible! Dans cette saison il y a de la glace et de la neige dans la forêt mais pas de fraises." Mais la mère insista, et la pauvre Claire partit.

Elle alla à la forêt, chercha les fraises, et trouva seulement de la neige et de la glace. La pauvre fille dit: "J'ai froid! où y a-t-il du feu?" Elle regarda à droite et à gauche, et elle vit un grand feu à une grande distance. Elle s'approcha de ce feu et vit les douze hommes.

Trois hommes avaient des barbes blanches et des robes blanches, trois hommes avaient des barbes blondes et des robes vertes, trois hommes avaient des barbes brunes et des robes jaunes, et trois hommes avaient des barbes noires et des robes violettes.

La petite fille s'approcha et dit à l'homme à barbe blanche qui avait un bâton à la main: "Monsieur, j'ai froid, voulez-vous me permettre de me chauffer à votre feu?" "Certainement," répondit l'homme. "Mon enfant, que cherchez-vous dans la forêt dans cette saison?" "Des fraises, monsieur." "Des fraises," répéta l'homme avec surprise, "ce n'est pas la saison des fraises. C'est la saison de la glace et de la neige." La petite fille répondit: "Ma mère a dit, 'Allez à la forêt cueillir des fraises pour votre sœur,' et je suis forcée d'obéir."

Alors l'homme à barbe blanche donna son bâton à un des hommes à barbe brune, et dit: "Frère Juin, les fraises sont votre affaire. Voulez-vous aider cette petite fille?"

"Avec le plus grand plaisir," répondit Frère Juin. Il prit le bâton et attisa le feu. En un instant toute la neige et toute la glace avaient disparu. La petite fille n'avait plus froid, elle avait chaud. Elle vit l'herbe verte, et quelques minutes après elle vit beaucoup de fraises dans l'herbe.

Alors Frère Juin se tourna vers elle et dit, "Ma chère petite fille, cueillez vos fraises, vite, vite, et partez." La petite fille cueillit les fraises, dit: "Merci, mon bon monsieur Juin," et partit.

Frère Juin donna le bâton à Frère Janvier. Il attisa le feu et en un instant les fraises avaient disparu, et la neige et la glace étaient là comme avant.

La petite fille retourna à la maison et frappa à la porte. La mère ouvrit la porte, et demanda: "Où sont les fraises?" Claire donna les fraises à sa mère. "Où avez-vous trouvé ces fraises?" demanda la mère. "Dans la forêt;" répondit la petite fille, "il y avait beaucoup de fraises dans l'herbe." La mère était très surprise. Elle donna les fraises à la méchante fille, qui les mangea toutes.

Le lendemain la méchante fille dit à sa mère: "Ma mère, envoyez Claire à la forêt cueillir des pommes." La mère dit: "Ma fille, il n'y a pas de pommes dans la forêt dans cette saison." Mais la méchante fille insista, et la mère dit à Claire: "Ma fille, allez dans la forêt cueillir des pommes pour votre sœur." Claire regarda sa mère avec surprise et dit: "Mais, ma mère, il n'y a pas de pommes dans la forêt dans cette saison." La mère insista, et Claire partit.

Elle regarda à droite et à gauche, mais elle ne trouva pas de pommes. Elle avait froid, et dit: "Où y a-t-il du feu?" Dans un instant elle vit le même feu et les mêmes hommes.

Elle s'approcha et dit à l'homme à barbe blanche qui avait le bâton à la main: "Mon bon monsieur, voulez-vous me permettre de me chauffer à votre feu?" L'homme répondit: "Certainement, ma pauvre enfant; que cherchez-vous dans la forêt dans cette saison?" "Je cherche des pommes, monsieur." "C'est la saison de la neige et de la glace, ma pauvre enfant, ce n'est pas la saison des pommes."

"Oui, monsieur, mais ma mère a dit: 'Allez chercher des pommes,' et je suis forcée d'obéir," dit Claire.

Alors l'homme à barbe blanche prit son bâton, se tourna vers un des hommes à barbe noire et dit: "Frère Septembre, les pommes sont votre affaire. Voulez-vous aider cette pauvre petite fille?"

"Certainement," répondit Frère Septembre. Il prit le bâton, attisa le feu, et dans un instant la petite fille vit un pommier, tout couvert de pommes. Alors Frère Septembre se tourna vers la petite fille, et dit: "Ma chère petite fille, cueillez deux pommes, vite, vite, et partez." La petite fille cueillit deux pommes rouges, dit: "Merci, mon bon monsieur," et partit.

Frère Septembre donna le bâton à Frère Janvier, qui attisa le feu, et à l'instant le pommier disparut, et les pommes rouges aussi, et la neige et la glace étaient là comme avant.

La petite fille retourna à la maison, elle frappa à la porte. La mère ouvrit la porte, et demanda: "Avez-vous les pommes?" "Oui, ma mère," répondit la petite fille. Elle donna les pommes à sa mère et entra dans la maison. La mère donna les pommes à la méchante fille. La méchante fille mangea les deux pommes, et demanda à Claire: "Ma sœur, où avez-vous trouvé ces grosses pommes rouges?" "Dans la forêt, il y avait un grand pommier tout couvert de pommes rouges," répondit Claire.

La méchante fille dit à sa mère le lendemain: "Ma mère, donnez-moi mon manteau et mon capuchon. Je vais à la forêt cueillir beaucoup de violettes, de fraises, et de pommes." La mère donna le manteau et le capuchon à Laure, qui partit.

Elle alla dans la forêt, elle vit de la glace et de la neige, mais elle ne vit pas de violettes. Elle ne vit pas de fraises, et elle ne vit pas de pommes. Elle chercha à droite, elle chercha à gauche, en vain. Alors elle dit: "J'ai froid, où y a-t-il du feu?" Elle regarda à droite et à gauche, et vit le grand feu et les douze hommes, assis en silence autour du feu.

Laure s'approcha, et l'homme qui avait le bâton dit: "Mon enfant, que cherchez-vous dans la forêt dans cette saison?" "Rien," dit la méchante fille, qui était aussi très impolie.

Frère Janvier prit son bâton, attisa le feu, et dans un instant la neige commença à tomber. La méchante fille partit pour aller à la maison, mais en route elle tomba dans la neige et périt.

La mère dit: "Où est Laure?" Un moment après la mère prit son manteau et son capuchon et partit pour chercher Laure. Elle chercha dans la forêt, elle arriva aussi au grand feu et vit les douze hommes.

Frère Janvier dit: "Ma bonne femme, que cherchez-vous dans la forêt dans cette saison?" "Rien," répondit la mère, qui était aussi impolie.

Frère Janvier prit son bâton, attisa le feu, et à l'instant la neige commença à tomber. La mère partit pour aller à la maison, mais en route elle tomba dans la neige et périt aussi.

La bonne fille était seule dans la maison, mais douze fois par an elle recevait la visite d'un des douze hommes. Décembre, Janvier, et Février apportaient de la glace et de la neige; Mars, Avril, et Mai apportaient des violettes; Juin, Juillet, et Août apportaient de petits fruits; et Septembre, Octobre, et Novembre apportaient beaucoup de pommes. La petite fille était toujours très polie, et les douze mois étaient ses bons amis.

LA ROSE MOUSSEUSE.[3 - The story of the "Moss Rose" has been developed from the following beautiful lines by Krummacher:—"Weary of pleasure,And laden with treasure,The Angel of flowersHad wandered for hours;When he sunk to his restWith his wings on his breast.And the rose of the gladeLent her beautiful shade,To guard and to coverThe flower king's slumber.When the Angel awoke,Then in rapture he spoke:"Thou queen of my bowers,Thou fairest of flowers,What gift shall be mine,And what guerdon be thine?""In guerdon of dutyBestow some new beauty,"She said, and then smiled,Like a mischievous child.In anger he started,But ere he departed,To rebuke the vain flower,In the pride of her power,He flung some rude mossHer fair bosom across.But her new robes of greenSo became the fair queen,That the Angel of flowersMistrusted his powers,And was heard to declareHe had granted her prayer.]

L'Amour alla un jour se promener dans la forêt. C'était un beau jour au mois de Juin. L'Amour se promena longtemps, longtemps. Il se promena si longtemps qu'il se trouva enfin fatigué, bien fatigué.

"Oh!" dit L'Amour, "je suis si fatigué!" Et L'Amour se coucha sur l'herbe verte pour se reposer. Tous les petits oiseaux de la forêt arrivèrent vite, vite pour voir l'Amour. L'Amour était si joli, si blanc et rose. L'Amour avait de si jolis cheveux blonds et de si jolis yeux bleus.

"Oh!" dirent tous les petits oiseaux de la forêt. "Regardez le petit Amour! Comme il est joli! Comme il est blanc et rose! Quel joli Amour! Quels jolis cheveux blonds! Quels jolis yeux bleus!"

Tous les oiseaux se perchèrent sur les branches et commencèrent à chanter en chœur: "Quel joli petit Amour!"

Le petit Amour ferma ses jolis yeux bleus. Le petit Amour s'endormit. Il s'endormit profondément.

Les petits oiseaux continuèrent à chanter, "Quel joli petit Amour!"

Alors le Soleil dit: "Les petits oiseaux de la forêt chantent tous: 'Quel joli petit Amour!' Où est ce joli petit Amour?" et le Soleil entra dans la forêt pour chercher le joli petit Amour.

Le Soleil entra dans la forêt, et, guidé par le chant des petits oiseaux, il arriva bientôt à la place où le joli petit Amour était couché sur l'herbe verte.

"Oh!" dit le Soleil, "Quel joli petit Amour! Comme il est blanc et rose! Quels jolis cheveux blonds! Quelle est la couleur des yeux de ce joli petit Amour?"

Le Soleil était curieux, très curieux, mais la Rose qui était là dit: "Non, non, Soleil, vous êtes curieux, très curieux, mais le joli petit Amour dort. Partez, méchant Soleil, partez vite. L'Amour dort profondément, et les petits oiseaux chantent. Partez!

"Oh non!" dit le Soleil. "Je veux voir quelle est la couleur des yeux de ce joli petit Amour."

"Non, non!" dit la Rose, et elle se pencha sur L'Amour, et elle le protégea. La Rose protégea le petit Amour, et le Soleil, le Soleil curieux, resta dans la forêt, et dit:

"Je veux voir la couleur des yeux de ce joli petit Amour. Je resterai ici, dans la forêt, et quand l'Amour ouvrira les yeux, je serai content, très content."

Le Soleil resta dans la forêt, les oiseaux chantèrent, la Rose protégea l'Amour, et l'Amour dormit profondément.

Enfin l'Amour ouvrit les yeux.

"Oh!" dit le Soleil, "j'ai vu la couleur des yeux de l'Amour. L'Amour a les yeux bleus!"

"Mais oui!" chantèrent les petits oiseaux de la forêt: "L'Amour a les yeux bleus!"

"Oui, certainement," dit la Rose, "L'Amour a les yeux bleus!"
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