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Informatique et Technologies de l’information: traduction technique

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2013
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L’apparition, en 1955, du transistor allait permettre de construire des ordinateurs moins encombrants dont la vitesse de calcul devient dix fois plus grande. D?s 1956 apparaissent les disques magnеtiques comme mеmoire de la machine permettant ? un ordinateur de traiter les informations qui lui sont confiеes.

Enfin, en 1962, on pouvait parler de capacitе de mеmoire illimitеe, une pile de six disques pouvait contenir 2 000 000 ou 3 000 000 de lettres. L’opеration retire le disque en quelques secondes et le remplace par un autre pris dans une biblioth?que.

Les machines les plus rеcentes sont mille fois plus rapides que celles qui datent de 10 – 15 ans. Ces machines ont une capacitе de travail de plus en plus grande tout en еtant composеes d’еlеments de plus en plus petits. Les lampes sont aujourd’hui remplacеes par des transistors de la taille d’un grain de riz. Mais c’est еnorme ? c?tе des rеalisations rеcentes. Dans un «cryotron», par exemple, (mеmoire constituеe par des fines pellicules cristallines maintenues ? une tempеrature voisine ? zеro absolu), les cellules qui emmagasinent les informations ont un diam?tre d’un millioni?re de millim?tre. D’abord, la calculatrice еtait un moyen rapide et exacte de faire de l’arithmеtique; mais toute opеration logique peut se transposer en nombres donc s’exprimer en un langage chiffrе permettant d’emmagasiner toutes sortes d’informations ou d’exеcuter toutes sortes d’opеrations.

C’est ainsi qu’on peut confier ? une calculatrice la direction d’une machine qui usine, par exemple, une pi?ce mеcanique de grandes dimensions et de forme compliquеe. Elle peut commander des ateliers et des usines automatiques, vеrifier la compatibilitе contr?ler les transports aеriens et maritimes, prеvoir le temps qu’il fera et jouer aux еchecs. Ces machines font avec une rapiditе extraordinaire tous les calculs et prennent une dеcision exacte.

Avec l’apparition des ordinateurs de nombreux probl?mes complexes de calcul ont еtе rеsolus. Les calculatrices еlectroniques modernes ont ouvert une еtape nouvelle dans l’еlеvation de la productivitе du travail de nombreuses sph?res de l’activitе humaine. Jusqu’? prеsent les machines еlectroniques multipliaient la force de l’homme, aujourd’hui elles multiplient son intelligence et amplifient sa pensеe.

Les calculatrices еlectroniques lib?rent la pensеe humaine de la nеcessitе de calculer vite et d’exеcuter un travail monotone. Sans elles, il faudrait une centaine de spеcialistes qui ne pourraient obtenir les rеsultats voulus qu’avec un sensible retard.

Que de promesses pour les annеes ? venir!

Mathеmatiques

L’arithmеtique, qui a pour but l’еtude des nombres, est sans doute la plus ancienne des sciences. Les premiers еlеments de l’arithmеtique ont d? ?tre connus fort t?t, puisque les hommes ont eu tr?s vite le besoin de compter, soit le gibier, soit leurs instruments de pierre.

Nos doigts ont еtе pour les anciens les premiers instruments de calcul, et c’est ? ce fait que nous devons de la base dеcennale dans les numеrations.

Cet usage de doigts pour compter еtait forcement restreint, et assez vite on dut reconna?tre la nеcessitе d’employer des signes mathеmatiques qui rendissent permanents les rеsultats obtenus. On utilisera des grains de blе, des cailloux, etc. Les syst?mes de numеration parlеe et еcrite remontent eux aussi ? une haute antiquitе. Les mеthodes primitives de compter ont d? se compliquer avec le dеveloppement du commerce.

Le r?le des mathеmatiques dans la pensеe et la civilisation contemporaines est considеrable. Elles sont le langage des sciences, et c’est leur emploi qui a permis l’еdification de la technique et de la science actuelle.

Quelques notions mathеmatiques

Quatre opеrations arithmеtiques:

Addition.

L’addition est l’opеration qui permet de calculer la somme.

Une addition: 20 +15 = 35. On dit: vingt plus quinze еgale 35. Trente-cinq est la somme des nombres vingt et quinze. On ajoute deux nombres. On effectue une addition.

Soustraction.

La soustraction est l’opеration qui permet de calculer la diffеrence. Une soustraction: 10 – 7 = 3. On dit: dix moins sept еgale 3. Trois est la diffеrence des nombres dix et sept. Dix et sept sont des termes de sa diffеrence. On calcule la diffеrence de deux nombres. On effectue une soustraction. On soustrait un nombre d’un autre nombre.

Multiplication.

L’opеration qui permet de calculer le produit est la multiplication.

20 X 6 = 120. On dit: vingt multipliе par six еgale cent-vingt ou six fois vingt еgale cent-vingt. Vingt est le multiplicande, six est le multiplicateur, cent-vingt est le produit. Le multiplicande et le multiplicateur sont les facteurs du produit. Le produit cent-vingt est un multiple de vingt et de six.

Division.

L’opеration qui permet d’obtenir le quotient est la division.

40: 4 = 10 ou 40/4 = 10. On dit: quarante divisе par quatre еgale dix, ou quarante sur quatre еgale dix. Quarante est le dividende, quatre est le diviseur. Dix est le quotient exact de la division de quarante par quatre.

Automatisation

Depuis le dеbut du si?cle, dans les grandes usines, l’ouvrier et la machine еtaient dеj? deux automates accouplеs. Les gestes de l’homme еtaient aussi prеcis, aussi mеcanisеs que ceux de son tour ou de sa fraiseuse.

En travaillant ? la cha?ne, l’ouvrier rеpеtait inlassablement le m?me geste au rythme de plus en plus rapide des machines. Pourtant, le rendement intensif durant les heures de production, еtait ralenti par la longue durеe des temps morts: ce sont les temps perdus ? transporter les pi?ces, ? les installer sur la nouvelle machine, ? rеgler et ? mettre en marche cette machine. C’est l’automatisation qui a rеsolu ces probl?mes. Elle permet ? un mеcanisme de fonctionner sans avoir recours ? l’еnergie humaine.

Mais c’est pourtant l’homme qui dirige toujours ces machines. Les usines sont de plus en plus saturеes de lignes automatiques ? machinestransferts dotеes d’appareillage d’auto-maticitе pour la rеgulation et la commande des machines.

Disposеs en ligne, suivant le processus de production et reliеs entre eux par des mеcanismes de chargement, de transport, de guidage, et d’autres, ces machines constituent la ligne automatique de machinetransfert.

Le progr?s еtonnant qui a rеvolutionnе les techniques aux cours des soixante derni?res annеes est d? au gеnie mathеmatique des savants modernes. L’automatique thеorique qui a beaucoup progressе ces derni?res annеes est un instrument hautement mathеmatique permettant d’analyser les syst?mes, et d’en optimiser le fonctionnement.

Le dеveloppement rapide de l’automatisation des processus de production et de gestion des syst?mes complexes de toute nature et des moyens de calcul et de commande automatique a entra?nе le foisonnement de multiples disciplines (automatique, informatique, recherche opеrationnelle) qui usent toutes les mathеmatiques pour analyser et concevoir des syst?mes.

L’humanitе cherche de plus en plus ? rеaliser des syst?mes complexes constituеs d’un grand nombre de composants еlеmentaires interconnectеs les uns aux autres suivant une structure de performance еlevеs (productivitе, co?t, qualitе et rеgularitе des produits, rapiditе des rеponses, etc.) voir de performances optimales (aller sur la Lune en consommant le minimum de carburant, planifier de fa?on optimale une еconomie).

L’automatisation dans l’industrie mеcanique avait dеj? еtе commencеe en URSS durant les annеes d’avant guerre. Les premi?res machines-transferts furent crееes en 1938, ? l’usine de tracteurs de Volgograde.

D?s la fin de la guerre, l’industrie mеcanique de l’URSS s’est vue poser la t?che de rееquipement de l’industrie, fondеe sur la mеcanisation et l’automatisation, afin d’allеger le travail des ouvriers, d’augmenter considеrablement la production et de rеduire son prix de revient.

On a crее des lignes transferts avec des machines travaillant le mеtal par dеformation. Ces lignes exеcutent le matri?age ? froid et ? chaud de diverses pi?ces et еbauches tridimensionnelles de la fabrication en masse. Le temps de rеglage et d’ajustage des machines-outils est rеduit gr?ce ? l’application de mеcanismes assurant le contr?le correctif des dimensions de la pi?ce en cours d’usinage ainsi que la mise en place des outils tranchants.

Pour l’automatisation dans la fabrication en sеrie, en petite sеrie un nombre important de machines-outils est dotе de syst?me de commande automatique ? programme.

On a construit et exploitе avec succ?s une usine automatique fabriquant les pistons pour moteurs d’automobiles, ? partir de la coulеe de l’еbauche jusqu’? l’emballage des jeux de pistons dans les bo?tes en carton.

On a crее aussi des ateliers automatiques produisant des roulements ? billes et ? rouleaux. Dans ces ateliers un ensemble complexe de machines-transferts assure l’usinage des bagues et l’assemblage des roulements sans intervention de l’homme. La seule fonction de l’ouvrier est le remplacement des outils, le rеglage et l’entretien du matеriel. Les machines-transferts construites en URSS englobent l’usinage d’un grand nombre de pi?ces. Parmi elles, les pi?ces les plus rеpandues dans les constructions mеcaniques: arbres de tous genres, roues dentеes, disques, bagues, chemises, pistons et beaucoup d’autres.

Les machines-transferts sont largement utilisеes dans l’industrie des tracteurs et des automobiles, dans les constructions еlectriques, dans l’industrie de l’outillage de coupe, etc. Les savants et les ingеnieurs еminents de l’Union Soviеtique ont obtenu de grands succ?s dans l’еlaboration de la thеorie de l’automatisation des machines-outils et des machines-transferts. Ils ont еtudiе et approfondi encore les questions thеoriques du rendement, de le prеcision, de la sеcuritе de marche et de la durеe de vie des machines-outils. Ils ont еtudiе de nombreuses questions relatives aux asservissements et la commande de machines-outils.

Les travaux de recherches sont effectuеs dans des Instituts centraux ainsi que dans les Bureaux d’еtudes spеciaux et dans les laboratoires d’usines qui travaillent suivant un plan de coordination gеnеral, cela permet de concentrer les forces sur la recherche des solutions aux probl?mes les plus actuels. Afin d’assurer l’еvolution continue de la production, ainsi que pour еlever le rendement dans les constructions mеcaniques, il faut mеcaniser et automatiser tous les travaux exеcutеs dans l’atelier.

L’automatisation est la forme la plus parfaite du dеveloppement de la construction mеcanique. Elle lib?re presque enti?rement l’ouvrier de sa participation directe du processus de fabrication et permet de procеder ? la commande des opеrations sans son intervention.

Pour la grande industrie l’automatisation est la formule de l’avenir.

De la machine ? calculer ? l’ordinateur

С est ? un Fran?ais, Biaise Pascal, que l’on doit la premiere machine ? calculer. Celui-ci a inventе en 1642; le systeme de report ? l’aide d’une roulette. C’est ? partir d’un syst?me semblable que fonctionnent presque toutes les rtiachines ? calculer actuelles. Mais ces machines permettent seulement d’effectuer les quatre opеrations: l’addition, la soustraction, la multiplication et la division. Pour pouvoir traiter des probl?mes plus difficiles, on a cherchе non seulement ? automatiser les calculs eux-m?mes mais encore, ? les organiser, ce qui a menе ? l’invention moderne des ordinateurs.

L’ordinateur est une machine ? laquelle on prеsente sous forme numеrique des donnеes sur lesquelles elle doit effectuer certains calculs suivant un programme dеterminе. pour un m?me ordinateur, le nombre des programmes possibles est tr?s grand: le choix du programme varie suivant les besoins. L’ordinateur comprend:

1 Une mеmoire centrale. C’est l’organe fondamental puisqu elle emmagasine le programme (liste des instructions ? exеcuter), les donnеes en cours de traitement et les rеsultats intermеdiaires pendant les calculs. Elle assure le transfert des informations ? d’autres organes en quelques millioni?mes de seconde.

2 Un organe de commande. Son r?le consiste ? extraire une ? une les instructions de la mеmoire centrale, ? les analyser et ? les faire exеcuter par les organes spеcialisеs.

3 Un organe de calcul. Il permet en particulier d’effectuer les quatre opеrations et parfois d’autres opеrations moins simples comme la comparaison de deux des mots binaires qui constituent le langage interne de la machine; enfin, il transmet le rеsultat ? un autre organe dеterminе.

4 Des mеmoires auxiliaires. Il existe une ou plusieurs mеmoires auxiliaires. Elles sont capables d’emmagasiner une tr?s grande quantitе d’informations.
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