Le cerf perdit le pari et les hеrissons le massacr?rent. Ils cach?rent la carcasse du cerf et all?rent dans la for?t pour chercher du miel. Ils trouv?rent du miel dans un arbre creux et haut, sortirent le nid d'abeille et s'assirent dans l'arbre.
Pendant ce temps, un ours passait par l?. Lorsqu'il vit les hеrissons, ils avaient dеj? mangе le miel.
– “Donne-moi aussi du miel!” – a demandе l'ours.
Ils lui ont rеpondu:
– “Fais-le toi-m?me!”
– “Montre-moi o? est le miel!” – leur a dit l'ours.
– “L?, tu vois, dans l'arbre, les abeilles volent l?.” L'ours grimpa dans l'arbre, prit du nid d'abeilles et demanda aux hеrissons:
– “Comment les faire descendre?”
– “Allonge-toi sur le dos et place le nid d'abeilles sur ta poitrine, de mani?re ? pouvoir le ramener au sol.”
L'ours suivit le conseil des hеrissons. Il se coucha sur le dos, s'envola du haut de l'arbre et s'еcrasa mortellement.
Les hеrissons ont abattu l'ours; ils ont aussi apportе la carcasse d'un cerf. Ils firent des ahsarfambals avec les poumons du cerf, empil?rent le miel sur la poitrine de l'ours et pri?rent le Dieu:
– “? Dieu, nous te remercions! Tu nous as sauvеs et nous t'avons donnе notre parole: nous te remercions avec du miel sur la poitrine de l'ours et des ahsarfambals faits de poumons du cerf!”
Fils de la veuve
Il еtait une fois une sorci?re et Verahan la belle, la fille d'un aldar, un reclus de la tour. C'еtait une fille exceptionnellement mince. La rumeur se rеpandit dans le monde entier. L'aldar ne la donna ? personne, bien que de nombreuses personnes aient essayе de l'еpouser. Il la garda dans une tour, et cette tour еtait telle que personne ne pouvait en trouver les portes sans en dеtruire le sommet.
Un jour, l'aldar annon?a:
– “Je ne marierai ma fille qu'? l'homme qui peut dеtruire sa tour.”
Et la tour еtait exceptionnellement haute. L'aldar a donnе un dеlai de deux jours:
– “Celui qui parviendra ? dеtruire la tour deviendra mon gendre”, – il a dit. “Que chacun tente sa chance!”
Les prеtendants commenc?rent ? affluer de toutes parts. Il y avait des prеtendants du peuple Nart. Le fils de la sorci?re se prеsenta еgalement. Tous voulaient dеtruire la tour de la fille de l'aldar, mais aucun des prеtendants ne trouvait le moyen de le faire.
Le fils de la sorci?re commen?a ? faire le tour des gens, espеrant trouver un homme bon parmi eux. Il entra dans une petite maison et trouva une veuve avec un gar?on couchе dans un berceau devant elle.
– “Tu n'as personne d'autre?” – a demandе le fils de la sorci?re.
– “Il n'y a personne d'autre que cet enfant et moi-m?me”, – la veuve lui rеpondit.
L'enfant au berceau dеchira ses bandages et se tourna vers le fils de la sorci?re:
– “Je suis pr?t ? rеpondre ? tes souhaits!”
(Et ce gar?on a еtе indiquе ? son fils par sa m?re, la sorci?re: “Il y a un jeune homme qui est nе l?-bas, vеrifie-le!”). Le fils de la sorci?re se rеjouit et dit au gar?on:
– “Que Dieu te donne des annеes de vie! Tu es celui dont j'ai besoin, tu me seras utile.”
Le gar?on s'habilla et dit:
– “Je sors de la maison!”
Le fils de la sorci?re l'emmena, et ils se prеsent?rent devant le peuple assemblе. En chemin, le fils de la sorci?re fit un marchе avec le gar?on:
– “Nous allons procеder de la mani?re suivante: Je te chargerai d'un canon et je te tirerai au sommet de la tour. Tu pourras peut-?tre la dеtruire. Il n'y a pas d'autre moyen.”
– “Tr?s bien!” – a dit le gar?on. “C'est une bonne idеe! Je suis d'accord; si j'arrive au sommet de la tour et que je m'y accroche, je la dеtruirai ? coups de talons; mais si je tombe – tout est possible – alors tu seras sagace et tu ne me laisseras pas toucher le sol, ou ce sera ma mort.”
Il a еgalement ajoutе:
– “Quand tu me porteras, ne me mets pas ? terre avant de m'avoir fait traverser les sept rivi?res.”
Ils charg?rent un canon avec le gar?on et le tir?rent au sommet de la tour. Le gar?on y arriva, commen?a ? frapper du talon d'un c?tе ou de l'autre et dеtruisit ainsi la tour. Le fils de la sorci?re le surveillait d'en bas et veillait ? ce qu'il ne tombe pas de l?. La tour se mit alors ? trembler et le gar?on en tomba. Le fils de la sorci?re leva son ourlet, attrapa le gar?on et commen?a ? le porter ? travers les rivi?res. Lorsque le fils de la sorci?re lui fit traverser la deuxi?me rivi?re, Sirdon, le mеchant homme, apprit que si le gar?on еtait mis ? terre, il mourrait et que la fille n'irait pas chez le fils de la sorci?re.
Sirdon dеcida donc de le tromper. Pour que le fils de la sorci?re ne le reconnaisse pas, Sirdon changea de v?tements et prit une autre apparence.
Le fils de la sorci?re avait dеj? portе le gar?on sur la deuxi?me rivi?re et sur la troisi?me. Sirdon le devan?a et lui dit:
– “Brave homme, o? l'emmenes-tu sinon? Il est dеj? mort, et la tour a dеj? еtе dеtruite, et la fille passe par toi dans les mains de quelqu'un d'autre.”
Mais le fils de la sorci?re ne le crut pas et emporta le gar?on plus loin. Il lui fit traverser une autre rivi?re, la quatri?me. Il continua son chemin, portant le gar?on qui еtait tombе de la tour.
Pendant ce temps, Sirdon reprenait une autre apparence et devan?ait ? nouveau le fils de la sorci?re:
– “Laisse tomber l'homme mort!” – il lui a dit. “La fille te manquera!”
Le fils de la sorci?re avait des doutes: c'еtait peut-?tre vrai. Mais il ne quitta pas l'enfant.
Lorsque le fils de la sorci?re porta l'enfant sur la sixi?me rivi?re, Sirdon, qui avait changе d'apparence, le rattrapa ? nouveau et lui dit:
– “Quel fou tu es, mon brave! Tu continus ? porter un homme mort! La fille ira еvidemment chez l'un des Nart, et tu n'auras plus rien!”
Cette fois, le fils de la sorci?re crut Sirdon et s’est dit:
– “En effet, si on en arrive l?, o? vais-je porter ce mort? Et je perds aussi une fille!”
Il posa le mort ? terre et se retourna vers la tour.
C'est alors que le fils de la sorci?re devina:
– “C'est la faute de Sirdon!” Et j'ai ruinе le gar?on et je n'ai rien accompli!”
Il revint, se tint devant le mort et pensa: “Que dois-je faire d'autre? L'emmener chez sa m?re? Mais que dois-je lui dire?”
Soudain, il s'est souvenu: