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Волшебные французские сказки / Contes de fées français

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Поля
Partout y fourmillait une vive abondance
De Courtisans et de Valets ;
Il avait dans son Еcurie
Grands et petits chevaux de toutes les fa?ons,
Couverts de beaux capara?ons
Roides d’or et de broderie[53 - Roides d’or et de broderie… – Тяжёлые и жёсткие от золота и вышивки… (современное написание слова «roide» – «raide», что означает «негнущийся, одеревенелый»)] ;
Mais ce qui surprenait tout le monde en entrant,
C’est qu’au lieu le plus apparent[54 - au lieu le plus apparent – на самом видном месте],
Un ma?tre ?ne еtalait ses deux grandes oreilles.
Cette injustice vous surprend[55 - Cette injustice vous surprend… – И это несоответствие (дословно: несправедливость) вас поражает…],
Mais lorsque vous saurez ses vertus non pareilles,
Vous ne trouverez pas que l’honneur f?t trop grand.
Tel et si net le forma la Nature
Qu’il ne faisait jamais d’ordure,
Mais bien beaux Еcus au soleil
Et Louis de toute mani?re,
Qu’on allait recueillir sur la blonde liti?re
Tous les matins ? son rеveil.

Or le Ciel qui parfois se lasse
De rendre les hommes contents,
Qui toujours ? ses biens m?le quelque disgr?ce,
Ainsi que la pluie au beau temps,
Permit qu’une ?pre maladie
Tout ? coup de la Reine attaqu?t les beaux jours.
Partout on cherche du secours ;
Mais ni la Facultе qui le Grec еtudie,
Ni les Charlatans ayant cours[56 - ni la facultе qui le grec еtudie, Ni les charlatans ayant cours… – ни учёные мужи, знатоки греческого, ни искусные лекари…],
Ne purent tous ensemble arr?ter l’incendie
Que la fi?vre allumait en s’augmentant toujours.

Arrivеe ? sa derni?re heure
Elle dit au Roi son Еpoux :
Trouvez bon qu’avant que je meure
J’exige une chose de vous ;
C’est que s’il vous prenait envie
De vous remarier quand je n’y serai plus…
Ah ! dit le Roi, ces soins sont superflus,
Je n’y songerai de ma vie[57 - Je n’y songerai de ma vie. – Никогда в жизни не подумаю об этом.],
Soyez en repos l?-dessus.
Je le crois bien, reprit la Reine,
Si j’en prends ? tеmoin votre amour vеhеment ;
Mais pour m’en rendre plus certaine,
Je veux avoir votre serment,
Adouci toutefois par ce tempеrament
Que si vous rencontrez une femme plus belle,
Mieux faite et plus sage que moi,
Vous pourrez franchement lui donner votre foi
Et vous marier avec elle.
Sa confiance en ses attraits
Lui faisait regarder une telle promesse
Comme un serment, surpris avec adresse,
De ne se marier jamais[58 - Comme un serment, surpris avec adresse, De ne se marier jamais. – Как клятву, ловко вытянутую из него, никогда больше не жениться.].
Le Prince jura donc, les yeux baignеs de larmes,
Tout ce que la Reine voulut ;
La Reine entre ses bras mourut,
Et jamais un Mari ne fit tant de vacarmes[59 - Et jamais un mari ne fit tant de vacarmes. — И никогда ни один супруг не горевал так безутешно и громко.].
? l’ou?r sangloter et les nuits et les jours,
On jugea que son deuil ne lui durerait gu?re,


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