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The Mystery of Mary Stuart

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2017
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His fair promises (C).

‘Your brother.’ Huntly.

‘Scriblit.’ Barbulzeit (C).

Letter III

ORIGINAL FRENCH VERSION AT HATFIELD

(See Calendar of Hatfield Manuscripts, vol. i. pp. 376-77.)

J’ay veille plus tard la hault que je n’eusse fait si ce neust esté pour tirer ce que ce porteur vous dira que Je treuve la plus belle commoditie pour excuser vostre affaire que se pourroit presenter. Je luy ay promise de le luy mener demain

vous le trouves bon mettes y ordre. Or monsieur j’ay ja rompu ma promesse Car vous ne mavies rien comande

vous envoier ni escrire si ne le fais pour vous offencer et si vous scavies la craint que j’en ay vous nauries tant des subçons contrairs que toutesfois je cheris comme procedant de la chose du mond que je desire et cherche le plus c’est votre

grace de laquelle mes deportemens m’asseureront et je n’en disesperay Jamais tant que selon vostre promesse vous m’en dischargeres vostre coeur aultrement je penseras que mon malheur et le bien composer de ceux qui n’ont la troisiesme partie de la fidelité ni voluntair obéissance que je vous porte auront gaigné sur moy l’avantage de la seconde amye de Jason. Non que je vous compare a un si malheureuse ni moy a une si impitoiable. Combien que vous men fassies un peu resentir en chose qui vous touschat ou pour vous preserver et garder a celle a qui seulle vous aporteins si lon se peult approprier ce que lon acquiert par bien et loyalment voire uniquement aymer comme je fais et fairay toute ma vie pour pein ou mal qui m’en puisse avenir. En recompence de quoy et des tous les maulx dont vous maves este cause, souvenes vous du lieu icy pres. Je ne demande que vous me tennes promesse de main mais que nous truvions et que nadjousties foy au subçons quaures sans nous en certifier, et Je ne demande a Dieu si non que coignoissies tout ce que je ay au coeur qui est vostre et quil vous preserve de tout mal au moyns durant ma vie qui ne me sera chere qu’autant qu’elle et moy vous serons agreables. Je m’en vois coucher et vous donner le bon soir mandes moy de main comme vous seres porté a bon heur. Car j’enseray en pein et faites bon guet si l’oseau sortira de sa cage ou sens son per comme la tourtre demeurera seulle a se lamenter de l’absence

court quelle soit. Ce que je ne puis faire ma lettre de bon coeur si ce nestoit que je ay peur que soyes endormy. Car je nay ose escrire devant Joseph et bastienne et Joachim qui ne sont que partir quand J’ay commence.

Letter IV

ORIGINAL FRENCH VERSION

(In the Record Office State Papers, Mary Queen of Scots, vol. ii. No. 63.)

Mon cueur helas fault il que la follie d’une famme dont vous connoisses asses l’ingratitude vers moy soit cause de vous donner displesir veu que je neusse sceu y remedier sans le scavoir; et despuis que men suis apersue Je ne vous lay peu dire pour scauoir comment mi guovejernerois car en cela ni aultre chose je ne veulx entreprandre de rien fayre sans en scavoir votre volontay, laquelle je vous suplie me fayre entandre car je la suiuray toute ma vie plus volontiers que vous ne me la declareres, et si vous ne me mandes ce soir ce que volles que jen faise je men deferay au hazard de la fayre entreprandre ce qui pourroit nuire a ce a quoy nous tandons tous deus, et quant elle sera mariee je vous suplie donnes men vne ou ien prandray telles de quoy vous contanteres quant a leur condition mayes de leur langue ou fidelite vers vous ie ne vous en respondray Je vous suplie qune opinion sur aultrui ne nuise en votre endroit a ma constance. Soupsonnes moi may quant je vous en veulx rendre hors de doubte et mesclersir ne le refeuses ma chere vie et permetes que je vous face preuue par mon obeissance de ma fidelite et constance et subjection volontaire, que je prands pour le plus agreable bien que je scaurois resceuoir si vous le voulles accepter, et nen faytes la ceremonie car vous ne me scauriez dauantage outrasger ou donner mortel ennuy.

Letter V

ORIGINAL FRENCH VERSION AT HATFIELD

Monsieur, helas pourquoy est vostre fiance mise en personne si indigne, pour subçonner ce que est entierement vostre. Vous m’avies promise que resouldries tout et que

manderies tous les jours ce que j’aurais a faire. Vous nen aves rien fait. Je vous advertise bien de vous garder de vostre faulx beau frere Il est venu vers moy et sens me monstrer rien de vous me dist que vous luy mandies qu’il vous escrive ce qu’auries a dire, et ou, et quant vous me troveres et ce que faires touchant luy et la dessubs m’a preschè que c’estoit une folle entreprinse, et qu’avecques mon honneur Je ne vous pourries Jamaiis espouser, veu qu’estant marié vous m’amenies et que ses gens ne l’endureroient pas et que les seigneurs se dediroient. Somme il est tout contrair. Je luy ay dist qu’estant venue si avant si vous ne vous en retiries de vous mesmes que persuasion ne la mort mesmes ne me fairoient faillir de a ma promesse. Quant au lieu vous estes trop negligent (pardonnes moy) de vous en remettre a moy. Choisisses le vous mesmes et me le mandes. Et cependant je suis malade je differeray Quant au propose cest trop tard. Il n’a pas tins a moy que n’ayes pense a heure. Et si vous neussies non plus changé de propos pensee depuis mon absence que moy vous ne series a demander telle resolution.

il ne manque rien de ma part et puis que vostre negligence vous met tous deux au danger d’un faux frere, s’il ne succede bien je ne me releveray Jamais. Il vous envoy ce porteur. Car Je ne m’ose me fier a vostre frere de ces lettres ni de la diligence, il vous dira en quelle estat Je suis, et Juges quelle amendemente m’a porté ce incertains Nouvelles. Je voudrais estre morte. Car Je vois tout aller mal. Vous prometties bien autre chose de vostre providence. Mais l’absence peult sur vous, qui aves deux cordes a vostre arc. Depesches la responce a fin que Je ne faille et ne

fies de ceste entreprinse a vostre frere. Car il la dist, et si y est tout contrair.

Dieu vous doint le bon soir.

Letter VI

PUBLISHED SCOTS TRANSLATION

Of the place and ye tyme I remit my self to zour brother and to zow. I will follow him, and will faill in nathing of my part. He findis mony difficulteis. I think he dois advertise zow thairof, and quhat he desyris for the handling of himself. As for the handling of myself, I hard it ains weill devysit.

Me thinks that zour services, and the lang amitie, having ye gude will of ye Lordis, do weill deserve ane pardoun, gif abone the dewtie of ane subject yow advance yourself, not to constrane me, bot to asure yourself of sic place neir unto me, that uther admonitiounis or forane perswasiounis may not let me from consenting to that that ye hope your service sall mak yow ane day to attene. And to be schort, to mak yourself sure of the Lordis, and fre to mary; and that ye are constraint for your suretie, and to be abill to serve me faithfully, to use ane humbil requeist joynit to ane importune actioun.

And to be schort, excuse yourself, and perswade thame the maist ye can, yat ye ar constranit to mak persute aganis zour enemies. Ze sall say aneuch, gif the mater or ground do lyke yow; and mony fair wordis to Lethingtoun. Gif ye lyke not the deid, send me word, and leif not the blame of all unto me.

Letter VII

SCOTS VERSION

My Lord, sen my letter writtin, zour brother in law yat was, come to me verray sad, and hes askit me my counsel, quhat he suld do efter to morne, becaus thair be mony folkis heir, and amang utheris the Erle of Sudderland, quha wald rather die, considdering the gude thay have sa laitlie ressavit of me, then suffer me to be caryit away, thay conducting me; and that he feirit thair suld sum troubil happin of it: Of the uther syde, that it suld be said that he wer unthankfull to have betrayit me. I tald him, that he suld have resolvit with zow upon all that, and that he suld avoyde, gif he culd, thay that were maist mistraistit.

He hes resolvit to wryte to zow be my opinioun; for he hes abaschit me to se him sa unresolvit at the neid. I assure myself he will play the part of an honest man: But I have thocht gude to advertise zow of the feir he hes yat he suld be chargeit and accusit of tressoun, to ye end yat’ without mistraisting him, ze may be the mair circumspect, and that ze may have ye mair power. For we had zisterday mair than iii. c. hors of his and of Levingstoun’s. For the honour of God, be accompanyit rather with mair then les; for that is the principal of my cair.

I go to write my dispatche, and pray God to send us ane happy enterview schortly. I wryte in haist, to the end ye may be advysit in tyme.

Letter VIII

ORIGINAL FRENCH VERSION

(In the Record Office State Papers, Mary Queen of Scots, vol. ii. No. 66.)

Monsieur si lenuy de vostre absence celuy de vostre oubli la crainte du dangier, tant promis d’un chacun a vostre tant ayme personne peuuent me consoller Je vous en lesse a juger veu le malheur que mon cruel sort et continuel malheur mauoient promis a la suite des infortunes et craintes tant recentes que passes de plus longue main les quelles vous scaves mais pour tout cela Je me vous accuserai ni de peu de souuenance ni de peu de soigne et moins encores de vostre promesse violee ou de la froideur de vos lettres mestant ja tant randue vostre que ce quil vous plaist mest agreable et sont mes penses tant volonterement, aux vostres a subjectes que je veulx presupposer que tout ce que vient de vous procede non par aulcune des causes de susdictes ains pour telles qui son justes et raisoinables et telles qui Je desir moy mesme qui est lordre que maves promis de prendre final pour la seurete et honnorable service du seul soubtien de ma vie pour qui seul Je la veus conserver et sens lequel Je ne desire que breve mort or pour vous tesmoigner combien humblement sous voz commandemens Je me soubmets Je vous ay envoie en signe d’homage par paris lornement du cheif conducteur des aultres membres inferant que vous investant de sa despoille de luy qui est principal le rest ne peult que vous estre subject et avecques le consentement du cueur au lieu du quel puis que le vous ay Ja lesse Je vous envoie un sepulcre de pierre dure poinct de noir seme d’larmes et de ossements, la pierre Je le la compare a mon cueur qui comme luy est talle en un seur tombeau ou receptacle de voz commandements et sur tout de vostre nom et memoire qui y sont enclos, comme me cheveulz en la bague pour Jamais nen sortir que la mort ne vous permet fair trophee des mes os comme la bague en est remplie en signe que vous aves fayt entiere conqueste de moy, de mon cueur et iusque a vous en lesser les os pour memoir de ṽr̃ẽ victoire et de mon agreable perte et volontiere pour estre mieux employe que ie ne le merite Lesmail demiron est noir qui signifie la fermete de celle que lenvoie les larmes sont sans nombre ausi sont les craintes de vous desplair les pleurs de vostre absence et de desplaisir de ne pouvoir estre en effect exterieur vostre comme je suys sans faintise de cueur et desprit et a bon droit quant mes merites seroint trop plus grands que de la plus perfayte que Jamais feut et telle que je desire estre et mettray poine en condition de contrefair pour dignement estre emploiee soubs vostre domination, reseues la donc mon seul bien en aussi bonne part, comme avecques extreme Joie Jay fait vostre mariage, qui jusques a celuy de nos corps en public ne sortira de mon sein, comme merque de tout ce que Jay ou espere ni desire de felicite en ce monde or craignant mon cueuer de vous ennuyer autant a lire que je me plaire descrir Je finiray apres vous avoir baise les mains daussi grande affection que je prie Dieu (O le seul soubtien de ma vie) vous la donner longue et heureuse et a moy ṽr̃ẽ bonne grace le seul bien que je desire et a quoy je tends Jay dit a ce porteur ce que Jay apris sur le quel Je me remets sachant, le credit que luy donnes comme fait celle que vous veult estre pour Jamais humble et obeisante loyalle femme et seulle amye qui pour Jamais vous voue entierement le cueur le corps sans aucun changement comme a celuy que J fait possesseur du cueur du quel vous pouves tenir seur Jusques a la mort ne changera car mal ni bien onque ne estrangera.

Letter IX

THE FRENCH ‘SONNETS’

O dieux ayes de moy compassion
E m’enseignes quelle preuue certane
Je puis donner qui ne luy semble vain
De mon amour et ferme affection.
Las n’est il pas ia en possession
Du corps, du cueur qui ne refuse peine
Ny dishonneur, en la vie incertane,
Offence de parents, ne pire affliction?
Pour luy tous mes amys i’estime moins que rien,
Et de mes ennemis ie veulx esperere bien.
I’ay hazardé pour luy & nom & conscience:
Ie veux pour luy au monde renoncer:
Ie veux mourire pour luy auancer.
Que reste il plus pour prouuer ma constance?

Entre ses mains & en son plein pouuoir
Je metz mon filz, mon honneur, & ma vie,
Mon pais, mes subjects mon ame assubiectie
Et toute à luy, & n’ay autre vouloir
Pour mon obiect que sens le disseuoir
Suiure ie veux malgré toute l’enuie
Qu’issir en peult, car ie nay autre envie
Que de ma foy, luy faire apparceuoir
Que pour tempest ou bonnace qui face
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