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Maria (Français)

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Mar?a. Fran?ais
Jorge Isaacs

Le roman traite principalement de la relation amoureuse troublеe entre deux jeunes gens : Efra?n, un fermier de la rеgion de Cauca, et Mar?a, sa sCur adoptive. Cette histoire d'amour se dеroule dans une belle rеgion de Colombie.L'histoire du roman suit Mar?a et Efra?n et leur amour parfait. Les lieux o? se dеroulent les еvеnements sont еgalement dеcrits : la nature du Cauca et l'apparence de la ferme appelеe El Para?so. Cela crеe trois environnements, tous rеels, mais vus d'une mani?re particuli?re. C'est comme un voyage dans un monde nostalgique qui rend l'amour et les lieux magiques. La fin de l'histoire modifie le cеl?bre conte antique du jardin d'Eden. Dans ce cas, elle signifie la perte de la maison, de l'?tre aimе et du beau paysage.En dehors de cette histoire principale, il y a еgalement de nombreuses histoires courtes qui s'entrecroisent. Beaucoup parlent d'amour, comme l'amour de Marie et d'Ephra?m, et se dеroulent dans le m?me monde.

Jorge Isaacs

Mar?a. Fran?ais

Chapitre I

J'еtais encore un enfant lorsqu'on m'a enlevе de la maison de mon p?re pour commencer mes еtudes ? l'еcole du Dr Lorenzo Mar?a Lleras, еtablie ? Bogota quelques annеes auparavant et cеl?bre dans toute la Rеpublique ? l'еpoque.

La veille de mon voyage, apr?s la soirеe, une de mes sCurs entra dans ma chambre et, sans me dire un mot d'affection, car sa voix еtait remplie de sanglots, elle me coupa quelques cheveux : lorsqu'elle sortit, quelques larmes avaient roulе sur mon cou.

Je m'endormis en pleurant, et j'eus comme un vague pressentiment des nombreux chagrins que j'aurais ? subir par la suite. Ces cheveux arrachеs ? la t?te d'un enfant, cette mise en garde de l'amour contre la mort en face de tant de vie, ont fait errer mon ?me dans mon sommeil sur tous les lieux o? j'avais passе, sans le comprendre, les heures les plus heureuses de mon existence.

Le lendemain matin, mon p?re dеtacha les bras de ma m?re de ma t?te, mouillеe de larmes. Mes sCurs les essuy?rent avec des baisers en me disant adieu. Mary attendit humblement son tour et, en balbutiant ses adieux, pressa sa joue rosеe contre la mienne, refroidie par la premi?re sensation de douleur.

Quelques instants plus tard, j'ai suivi mon p?re, qui a cachе son visage de mon regard. Les pas de nos chevaux sur le chemin caillouteux еtouffaient mes derniers sanglots. Le murmure des Sabaletas, dont les prairies se trouvaient ? notre droite, diminuait de minute en minute. Nous contournions dеj? l'une des collines du chemin, sur laquelle les voyageurs dеsirables avaient l'habitude d'?tre vus de la maison ; je tournai les yeux vers elle, ? la recherche d'un des nombreux ?tres chers : Maria se trouvait sous les vignes qui ornaient les fen?tres de la chambre de ma m?re.

Chapitre II

Six ans plus tard, les derniers jours d'un mois d'ao?t luxueux m'ont accueilli ? mon retour dans ma vallеe natale. Mon cCur dеbordait d'amour patriotique. C'еtait dеj? le dernier jour du voyage et je profitais de la matinеe la plus parfumеe de l'еtе. Le ciel еtait d'un bleu p?le : ? l'est, au-dessus des cr?tes imposantes des montagnes, encore ? demi endeuillеes, erraient quelques nuages dorеs, comme la gaze du turban d'une danseuse dispersеe par un souffle amoureux. Au sud, flottaient les brumes qui avaient recouvert les montagnes lointaines pendant la nuit. Je traversais des plaines de prairies verdoyantes, arrosеes par des ruisseaux dont le passage еtait obstruе par de belles vaches, qui abandonnaient leur p?turage pour se promener dans les lagunes ou sur des sentiers vo?tеs par des pins en fleurs et des figuiers feuillus. Mes yeux s'еtaient fixеs avec aviditе sur ces lieux ? demi cachеs au voyageur par la vo?te des vieux bosquets ; sur ces fermes o? j'avais laissе des gens vertueux et aimables. Dans ces moments-l?, mon coeur n'aurait pas еtе еmu par les airs du piano de U*** : les parfums que je respirais еtaient si agrеables comparеs ? ceux de ses robes luxueuses ; le chant de ces oiseaux sans nom avait des harmonies si douces ? mon coeur !

Je suis restе sans voix devant tant de beautе, dont j'avais cru conserver le souvenir parce que certaines de mes strophes, admirеes par mes camarades, en avaient de p?les reflets. Lorsque dans une salle de bal, inondеe de lumi?re, pleine de mеlodies voluptueuses, de mille parfums m?lеs, de chuchotements de tant de v?tements de femmes sеduisantes, nous rencontrons celle dont nous r?vions ? dix-huit ans, et qu'un de ses regards fugitifs nous br?le le front, et que sa voix rend muettes pour nous toutes les autres voix pendant un instant, et que ses fleurs laissent derri?re elles des essences inconnues, alors nous tombons dans une prostration cеleste : notre voix est impuissante, nos oreilles ne l'entendent plus, nos yeux ne peuvent plus la suivre. Mais quand, l'esprit rafra?chi, elle revient ? notre mеmoire quelques heures plus tard, nos l?vres murmurent son еloge en chantant, et c'est cette femme, c'est son accent, c'est son regard, c'est son pas lеger sur les tapis, qui imite ce chant, que le vulgaire croira idеal. Ainsi le ciel, les horizons, la pampa et les sommets du Cauca, font taire ceux qui les contemplent. Les grandes beautеs de la crеation ne peuvent ?tre vues et chantеes en m?me temps : elles doivent revenir ? l'?me, p?lie par une mеmoire infid?le.

Avant le coucher du soleil, j'avais dеj? aper?u la maison de mes parents, blanche sur le flanc de la montagne. En m'en approchant, je comptais d'un Cil inquiet les bouquets de ses saules et de ses orangers, ? travers lesquels je voyais les lumi?res qui s'еtalaient dans les pi?ces traversеes un peu plus tard.

Je respirais enfin cette odeur jamais oubliеe du verger formе. Les fers de mon cheval еtincelaient sur les pavеs de la cour. J'ai entendu un cri indеfinissable, c'еtait la voix de ma m?re : quand elle m'a serrе dans ses bras et m'a attirе contre son sein, une ombre est tombеe sur mes yeux : un plaisir supr?me qui a еmu une nature vierge.

Quand j'ai essayе de reconna?tre dans les femmes que je voyais, les sCurs que j'avais quittеes quand j'еtais enfant, Mary se tenait ? c?tе de moi, et ses yeux еcarquillеs еtaient voilеs par de longs cils. C'est son visage qui s'est couvert du rougissement le plus remarquable lorsque mon bras a quittе ses еpaules pour effleurer sa taille ; et ses yeux еtaient encore humides lorsqu'elle a souri ? ma premi?re expression d'affection, comme ceux d'un enfant dont les pleurs ont еtouffе les caresses d'une m?re.

Chapitre III

? huit heures, nous nous rend?mes dans la salle ? manger, pittoresquement situеe sur le c?tе est de la maison. De l?, nous pouvions voir les cr?tes dеnudеes des montagnes sur le fond еtoilе du ciel. Les auras du dеsert traversaient le jardin en recueillant des senteurs pour venir s'еbattre avec les rosiers autour de nous. Le vent capricieux nous laissait entendre le murmure de la rivi?re pendant quelques instants. Cette nature semblait dеployer toute la beautе de ses nuits, comme pour accueillir un h?te amical.

Mon p?re еtait assis en bout de table et m'avait placеe ? sa droite ; ma m?re еtait assise ? gauche, comme d'habitude ; mes sCurs et les enfants еtaient assis indistinctement, et Maria еtait en face de moi.

Mon p?re, devenu gris en mon absence, me lan?ait des regards de satisfaction et souriait de cette fa?on espi?gle et douce que je n'ai jamais vue sur d'autres l?vres. Ma m?re parlait peu, car dans ces moments-l?, elle еtait plus heureuse que tous ceux qui l'entouraient. Mes sCurs insistaient pour me faire go?ter les friandises et les cr?mes, et elle rougissait de tous ceux ? qui j'adressais une parole flatteuse ou un regard scrutateur. Maria me cachait ses yeux avec tеnacitе ; mais je pouvais y admirer l'еclat et la beautе de ceux des femmes de sa race, en deux ou trois occasions o?, malgrе elle, ils rencontraient carrеment les miens ; ses l?vres rouges, humides et gracieusement impеrieuses, ne me montraient que pour un instant la primautе voilеe de ses jolies dents. Elle portait, comme mes sCurs, son abondante chevelure brun foncе en deux tresses, dont l'une еtait surmontеe d'un Cillet rouge. Elle portait une robe de mousseline claire, presque bleue, dont on ne voyait qu'une partie du corsage et de la jupe, car un foulard de fin coton violet cachait ses seins jusqu'? la base de sa gorge d'un blanc terne. Comme ses tresses еtaient tournеes dans son dos, d'o? elles roulaient lorsqu'elle se penchait pour servir, j'ai admirе le dessous de ses bras dеlicieusement tournеs, et ses mains manucurеes comme celles d'une reine.

? la fin du repas, les esclaves soulevaient les nappes ; l'un d'eux disait le Notre P?re, et leurs ma?tres complеtaient la pri?re.

La conversation est alors devenue confidentielle entre mes parents et moi.

Marie prit dans ses bras l'enfant qui dormait sur ses genoux, et mes sCurs la suivirent dans les chambres : elles l'aimaient tendrement et se disputaient sa douce affection.

Une fois dans le salon, mon p?re embrassa le front de ses filles avant de partir. Ma m?re voulait que je voie la chambre qui m'еtait rеservеe. Mes sCurs et Maria, moins timides maintenant, voulaient voir l'effet que je produisais avec le soin de la dеcoration. La chambre se trouvait au bout du couloir, sur le devant de la maison ; l'unique fen?tre еtait aussi haute qu'une table confortable ; et ? ce moment-l?, les battants et les barreaux еtant ouverts, des branches fleuries de rosiers entraient par cette fen?tre pour finir de dеcorer la table, o? un beau vase de porcelaine bleue s'affairait ? contenir dans son verre des lys et des lys, des Cillets et des clochettes de rivi?re violettes. Les rideaux du lit еtaient en gaze blanche, attachеs aux colonnes par de larges rubans roses, et pr?s de la t?te de lit, pr?s d'une parure maternelle, se trouvait la petite Dolorosa qui m'avait servi pour mes autels quand j'еtais enfant. Quelques cartes, des si?ges confortables et un beau nеcessaire de toilette complеtaient le trousseau.

–Quelles belles fleurs ! m'exclamai-je en voyant toutes les fleurs du jardin et le vase qui recouvrait la table.

–Maria s'est souvenue que tu les aimais beaucoup", a fait remarquer ma m?re.

J'ai tournе les yeux pour le remercier, et ses yeux semblaient avoir du mal ? supporter mon regard cette fois-ci.

Marie, dis-je, va les garder pour moi, parce qu'elles sont nocives dans la pi?ce o? tu dors.

Est-ce vrai ? -rеpondit-il, je les remplacerai demain.

Comme son accent еtait doux !

Combien y en a-t-il ?

–Ils sont nombreux ; ils seront rеapprovisionnеs chaque jour.

Apr?s que ma m?re m'eut embrassеe, Emma me tendit la main et Maria, me laissant un instant dans la sienne, sourit comme elle me souriait dans son enfance : ce sourire ? fossettes еtait celui de l'enfant de mes amours enfantines surpris dans le visage d'une vierge de Rapha?l.

Chapitre IV

J'ai dormi paisiblement, comme lorsque je m'endormais, dans mon enfance, sur une des merveilleuses histoires de Pierre l'esclave.

J'ai r?vе que Marie еtait entrеe pour renouveler les fleurs sur ma table et qu'en sortant, elle avait effleurе les rideaux de mon lit avec sa jupe de mousseline fluide parsemеe de petites fleurs bleues.

Lorsque je me suis rеveillеe, les oiseaux voltigeaient dans le feuillage des orangers et des pamplemoussiers, et les fleurs d'oranger embaumaient ma chambre d?s que j'ouvrais la porte.

La voix de Marie parvint alors ? mes oreilles, douce et pure : c'еtait sa voix d'enfant, mais plus grave et pr?te ? toutes les modulations de la tendresse et de la passion. Oh, combien de fois, dans mes r?ves, l'еcho de ce m?me accent est venu ? mon ?me, et mes yeux ont cherchе en vain ce verger o? je l'avais vue si belle, en cette matinеe d'ao?t !

L'enfant dont les innocentes caresses avaient еtе tout pour moi, ne serait plus la compagne de mes jeux ; mais par les belles soirеes d'еtе, elle se prom?nerait ? mes c?tеs, au milieu du groupe de mes sCurs ; je l'aiderais ? cultiver ses fleurs prеfеrеes ; le soir, j'entendrais sa voix, ses yeux me regarderaient, un seul pas nous sеparerait.

Apr?s avoir lеg?rement arrangе mes robes, j'ouvris la fen?tre et j'aper?us Maria dans une des rues du jardin, accompagnеe d'Emma : elle portait une robe plus sombre que la veille, et son fichu violet, nouе ? la taille, tombait en forme de bandeau sur sa jupe ; ses longs cheveux, divisеs en deux tresses, cachaient ? demi une partie de son dos et de sa poitrine ; elle et ma sCur avaient les pieds nus. Elle portait un vase de porcelaine un peu plus blanc que les bras qui la tenaient, qu'elle remplissait de roses ouvertes pendant la nuit, rejetant les moins humides et les moins luxuriantes comme еtant flеtries. En riant avec sa compagne, elle trempait ses joues, plus fra?ches que les roses, dans la coupe qui dеbordait. Emma me dеcouvrit ; Maria s'en aper?ut et, sans se tourner vers moi, tomba ? genoux pour me cacher ses pieds, dеtacha son fichu de sa taille et, s'en couvrant les еpaules, fit semblant de jouer avec les fleurs. Les filles nubiles des patriarches n'еtaient pas plus belles ? l'aube, lorsqu'elles cueillaient des fleurs pour leurs autels.

Apr?s le dеjeuner, ma m?re m'a appelеe dans son atelier de couture. Emma et Maria brodaient pr?s d'elle. Elle rougit ? nouveau lorsque je me prеsentai, se souvenant peut-?tre de la surprise que je lui avais involontairement faite le matin.

Ma m?re voulait me voir et m'entendre tout le temps.

Emma, plus insinuante, me posa mille questions sur Bogota, me demanda de dеcrire les bals splendides, les belles robes de femmes en usage, les plus belles femmes de la haute sociеtе d'alors. Elles еcoutaient sans quitter leur travail. Maria me jetait parfois un coup d'Cil nеgligent, ou faisait des remarques basses ? son compagnon assis ? sa place ; et lorsqu'elle se levait pour s'approcher de ma m?re et la consulter au sujet de la broderie, je voyais ses pieds magnifiquement chaussеs : son pas lеger et digne rеvеlait toute la fiertе, non dеprimеe, de notre race, et la sеduisante pudeur de la vierge chrеtienne. Ses yeux s'illumin?rent lorsque ma m?re exprima le dеsir que je donne aux filles quelques le?ons de grammaire et de gеographie, mati?res dans lesquelles elles n'avaient que peu de connaissances. Il fut convenu que nous commencerions les le?ons au bout de six ou huit jours, pеriode pendant laquelle je pourrais еvaluer l'еtat des connaissances de chaque fille.

Quelques heures plus tard, on m'annon?a que le bain еtait pr?t et je m'y rendis. Un oranger touffu et corpulent, dеbordant de fruits m?rs, formait un pavillon au-dessus du large bassin de carri?res brunies : de nombreuses roses flottaient dans l'eau : on aurait dit un bain oriental, parfumе par les fleurs que Marie avait cueillies le matin m?me.

Chapitre V

Trois jours s'еtaient еcoulеs lorsque mon p?re m'invita ? visiter ses propriеtеs dans la vallеe, et je fus obligе de l'obliger, car je m'intеressais vraiment ? ses entreprises. Ma m?re еtait tr?s impatiente de nous voir rentrer rapidement. Mes sCurs еtaient attristеes. Mary ne me pria pas, comme elles, de rentrer dans la m?me semaine, mais elle me suivit sans cesse des yeux pendant les prеparatifs du voyage.

Pendant mon absence, mon p?re avait considеrablement amеliorе sa propriеtе : une belle et co?teuse usine ? sucre, de nombreux boisseaux de canne ? sucre pour l'approvisionner, de vastes p?turages pour le bеtail et les chevaux, de bons parcs d'engraissement et une luxueuse maison d'habitation constituaient les caractеristiques les plus remarquables de ses domaines dans les terres chaudes. Les esclaves, bien habillеs et satisfaits, pour autant qu'il soit possible de l'?tre dans la servitude, еtaient soumis et affectueux envers leur ma?tre. J'ai trouvе des hommes ? qui, enfants peu de temps auparavant, on avait appris ? tendre des pi?ges aux chilacoas et aux guatines dans les fourrеs des bois : leurs parents et eux revenaient me voir avec des signes de plaisir non еquivoques. Seul Pedro, le bon ami et fid?le ayo, еtait introuvable : il avait versе des larmes en me pla?ant sur le cheval le jour de mon dеpart pour Bogota, en disant : "mon amour, je ne te reverrai plus". Son cCur l'avertissait qu'il mourrait avant mon retour.

J'ai remarquе que mon p?re, tout en restant ma?tre, traitait ses esclaves avec affection, еtait jaloux de la bonne conduite de ses femmes et caressait les enfants.

Un apr?s-midi, alors que le soleil se couchait, mon p?re, Higinio (le majordome) et moi revenions de la ferme ? l'usine. Ils parlaient du travail fait et ? faire ; moi, je m'occupais de choses moins sеrieuses : je pensais aux jours de mon enfance. L'odeur particuli?re des bois fra?chement abattus et l'odeur des pi?uelas m?res ; le gazouillis des perroquets dans les guaduales et guayabales voisins ; le son lointain d'une corne de berger, rеsonnant ? travers les collines ; le ch?timent des esclaves revenant de leur travail avec leurs outils sur l'еpaule ; les bribes aper?ues ? travers les roseli?res mouvantes : Tout cela me rappelait les apr?s-midi o? mes sCurs, Maria et moi, abusant de la licence tenace de ma m?re, prenions plaisir ? cueillir des goyaves sur nos arbres prеfеrеs, ? creuser des nids dans les pi?uelas, souvent avec de graves blessures aux bras et aux mains, et ? еpier les poussins des perruches sur les cl?tures des corrals.

Alors que nous croisons un groupe d'esclaves, mon p?re s'adresse ? un jeune homme noir d'une stature remarquable :
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