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Informatique et Technologies de l’information: traduction technique

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2013
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Le mot cybernaute a comme synonyme le mot internaute (utilisateur d’Internet).

En anglais, cybernaut rеsulte de la contraction des mots cyberspace et astronaut.

En fran?ais le mot naute (ou nautonier) dеsigne un batelier, un matelot, un navigateur.

Le cyberespace, c’est le rеseau Internet considеrе comme un espace virtuel (lieu imaginaire) dans lequel les internautes ou cybernautes « naviguent » et s’adonnent ? des activitеs diverses (еchanges d’informations, discussions, l?che-vitrines, achats, fl?nerie…). C’est un espace virtuel crее par l’interconnexion mondiale des ordinateurs et regroupant toutes les ressources d’information accessibles dans ce rеseau.

Le mot cyberspace (cyberespace) est apparu en 1982 dans un roman de science-fiction de William Gibson qui l’a imaginе ? partir du terme cybernetics (cybernеtique).

Cybernеtique est un mot d’origine grecque (??б????????) utilisе dans l’Antiquitе pour dеsigner le pilotage des navires et rеutilisе au 19e si?cle pour dеsigner le gouvernement des hommes (gouvernail et gouvernement ont la m?me еtymologie grecque que cybernеtique mais par l’intermеdiaire du latin). En 1947, Norbert Wiener, mathеmaticien amеricain connu pour ses travaux sur la thеorie de l’information, rеinventa ce mot pour dеsigner la science des mеcanismes rеgulateurs et servomеcanismes.

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Еtymologie du mot INFORMATIQUE: information et automatique (fran?ais).

Le mot « informatique » est un nеologisme crее en 1962 par Philippe Dreyfus. C’est un « mot-valise » constituе du dеbut du mot « information » et de la fin du mot « automatique ». Philippe Dreyfus est un des pionniers de l’informatique en France. Il a enseignе cette discipline ? l’Universitе de Harvard et a dirigе le Centre national de calcul еlectronique de la sociеtе Bull. Il a fondе une sociеtе d’informatique en 1962 et lui a donnе comme dеnomination sociale « Sociеtе d’informatique appliquеe (SIA) », inventant ainsi le terme « informatique ».

On peut dеfinir l’informatique comme la « science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques, de l’information considеrеe comme le support des connaissances humaines et des communications dans les domaines technique, еconomique et social » (dеfinition approuvеe par l’Acadеmie fran?aise).

Le terme s’est rеpandu dans de nombreuses langues: allemand (Informatik), bulgare (информатика), catalan (inform?tica), espagnol (informаtica), finnois (informatiikka), italien (informatica), nеerlandais (informatica), occitan (enformatica), portugais (informаtica), roumain (informatic?), russe (информатика), etc. On trouve en anglais le mot « informatics » qui dеsigne les sciences de l’information. L’informatique proprement dite est dеsignеe, selon les domaines, par les expressions « computer science », « data processing » ou « information technology »…

N.B. L’affichage correct de cette page (caract?res cyrilliques et roumains) nеcessite qu’une police rеpondant ? la norme Unicode (Arial Unicode MS par exemple) soit installеe sur votre ordinateur.

Еtymologie du mot ORDINATEUR: ordinateur (ancien fran?ais)…

Mais si ordinateur a bien pour еtymologie le mot ordinateur de l’ancien fran?ais, celui-ci provient lui-m?me de l’еvolution du mot latin ordinator. Ordinateuravait autrefois le sens d’ordonnateur, personne qui dispose, qui r?gle selon un ordre. Dans l’Еglise catholique, il avait aussi le sens d’ordinant, celui qui conf?re un ordre ecclеsiastique.

En 1954, la sociеtе IBM France voulait trouver un nom fran?ais pour sa nouvelle machine еlectronique destinеes au traitement de l’information (IBM 650), en еvitant d’utiliser la traduction littеrale du mot anglais « computer » (« calculateur » ou « calculatrice »), qui еtait ? cette еpoque plut?t rеservе aux machines scientifiques. Aux ЕtatsUnis, les nouvelles machines de traitement automatique de l’information (capables de faire aussi du traitement de texte, du dessin, etc.) еtaient appelеes « electronic data processing systems » (EDPS) ou « data processing machines ».

Un cadre de la sociеtе conseilla de consulter un de ses anciens professeurs, Jacques Perret, titulaire de la chaire de philologie latine ? la Sorbonne. Le professeur Perret rеpondit par une lettre du 16 avril 1955, dont la lecture donne un exemple intеressant de recherche terminologique:

Que diriez vous d’« ordinateur »? C’est un mot correctement formе, qui se trouve m?me dans le Littrе comme adjectif dеsignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde. Un mot de ce genre a l’avantage de donner aisеment un verbe, « ordiner », un nom d’action, « ordination ». L’inconvеnient est que « ordination » dеsigne une cеrеmonie religieuse; mais les deux champs de signification (religion et comptabilitе) sont si еloignеs et la cеrеmonie d’ordination connue, je crois, de si peu de personnes que l’inconvеnient est peut-?tre mineur. D’ailleurs votre machine serait « ordinateur » (et non ordination) et ce mot est tout a fait sorti de l’usage thеologique.

« Systеmateur » serait un nеologisme, mais qui ne me para?t pas offensant; il permet « systеmation »; mais « systеmer » ne me semble gu?re utilisable.

« Combinateur » a l’inconvеnient du sens pеjoratif de « combine »; « combiner » est usuel, donc peu capable de devenir technique; « combination » ne me para?t gu?re viable ? cause de la proximitе de « combinaison ». Mais les Allemands ont bien leurs « combinats » (sorte de trusts, je crois), si bien que le mot aurait peut?tre des possibilitеs autres que celles qu’еvoque « combine ».

« Congesteur », « digesteur » еvoquent trop « congestion » et « digestion ».

« Synthеtiseur » ne me para?t pas un mot assez neuf pour designer un objet spеcifique, dеterminе comme votre machine.

En relisant les brochures que vous m’avez donnеes, je vois que plusieurs de vos appareils sont dеsignеs par des noms d’agents fеminins (trieuse, tabulatrice). « Ordinatrice » serait parfaitement possible et aurait m?me l’avantage de sеparer plus encore votre machine du vocabulaire de la thеologie.

Il y a possibilitе aussi d’ajouter ? un nom d’agent un complеment: « ordinatrice d’еlеments complexes » ou un еlеment de composition, par ex. « sеlecto-systеmateur ». « Sеlecto-ordinateur » a l’inconvеnient de deux "o" en hiatus, comme « еlectro-ordinatrice ».

Il me semble que je pencherais pour « ordinatrice еlectronique »…

IBM France retint le mot ordinateur et chercha au dеbut ? protеger ce nom comme une marque. Mais le mot fut facilement et rapidement adoptе par les utilisateurs et IBM France dеcida au bout de quelques mois de le laisser dans le domaine public.

On peut certes еpiloguer sur le choix du terme: un ordinateur met-il vraiment en ordre ce qu’on lui confie? De ce point de vue, ce choix n’est pas plus critiquable que celui du mot « computer », finalement retenu en anglais (un ordinateur n’est pas seulement une machine ? calculer). L’avantage du mot ordinateur est que son sens ancien et son sens religieux ne sont pas connus par la plupart des utilisateurs et qu’il est donc sans ambigu?tе pour eux.

Le mot a d’ailleurs еtе transposе en espagnol (ordenador) et en catalan (ordinador). Les autres langues romanes ont choisi de construire un nеologisme ? partir des mots latins calculator et computator: computadora en espagnol d’Amеrique latine, calcolatore en italien, computador en portugais et calculator en roumain.

TEXTES A LIRE

L’homme et la machine

L’homme essayait toujours de faciliter son travail.

Les premiers outils еtaient des silex grossi?rement taillеs, plus tard c’еtaient des outils en pierre, en os , en bois et puis en mеtal. A l’еpoque ces outils primitifs еtaient dеj? remarquables. Plus tard apparaissent les machines simples.

Un homme seul ne peut pas soulever directement une pierre pesant une tonne, mais il peut le faire avec un levier. Les Anciens connaissaient dеj? les principales machines simples, qui sont le levier, le treuil, le plan inclinе et la roue.

Sur les monuments еgyptiens on trouve des dessins et des basreliefs reprеsentant ces machines. De toutes celles-ci, la plus utile est certainement la roue. Ce prеcieux engin qu’on appelle la roue nous semble le banal. Mais les premiers hommes n’avaient pas de chariot ? roue ? leur disposition.

Ils devaient tra?ner sur le sol les fardeaux trop lourds. Le frottement sur le sol nеcessite une dеpense d’еnergie considеrable, et on eut l’idеe d’obtenir un dеplacement avec moins de peine en utilisant des troncs d’arbres bien ronds: c’est l’idеe du rouleau qui engendra ensuite la roue. Le rouleau remplace un frottement de glissement par un frottement de roulement qui est beaucoup plus faible.

Puis on eut l’idеe de mettre une roue horizontale, et de s’en servir pour fa?onner de l’argile et d’obtenir ainsi des poteries. Ainsi est nе le tour du potier, anc?tre de tous les tours.

Parmi les machines productrices il n’y avaient que les machines ? puiser l’eau et les machines ? irriguer. Les progr?s furent tr?s lents dans les machines manufacturi?res en tant qu’on dut se contenter pour les mouvoir de la force de l’homme ou des animaux.

La grande rеvolution industrielle s’est opеrеe ? la fin du XVIIIe si?cle lorsqu’on eut dеcouvert la force motrice de la vapeur, qui rendait possible la crеation des ateliers loin des cours d’eau, pr?s des sources de mati?res premi?res. Il s’еcoula une trentaine d’annеes de 1690 ? 1725 environ avant le moment o? Denis Papin, l’inventeur fran?ais, con?ut que la vapeur pouvait actionner un piston ? l’intеrieur d’une pompe ? eau.

Ce fut dеj? un progr?s considеrable puisque le travail de l’une d’elle, par exemple, rempla?ait celui de cinquante chevaux pour еpuiser l’eau d’une mine de charbon.

En 1775 la machine ? vapeur pouvait ?tre enfin construite ? la rеalisation d’une machine-outil suffisamment robuste et prеcise. James Watt fut l’inventeur de la machine ? vapeur industrielle. A l’autre bout du continent un ma?tre mineur de Barnaoul, Ivan Polsounov, construisit une machine atmosphеrique dеj? plus perfectionnеe. En 1763 il acheva de rеaliser son projet.

En 1766 la machine еtait installеe, mais son inventeur mourut une semaine avant la mise en marche de son Cuvre et l’installation fut abandonnеe et puis dеtruite Son exploitation, malgrе la bri?vetе de l’expеrience avait permis d’еconomiser 12443 roubles.

Le XIXe si?cle devient le si?cle de la vapeur. Le XXe si?cle est appelе si?cle de l’еlectricitе. L’еlectricitе est devenu la forme d’еnergie la plus universelle, la plus commode et la plus largement utilisеe dans tous les pays. La force vive des cours d’eau et du vent, de m?me qu’une grande partie de l’еnergie des combustibles fossiles sont transformеs en еnergie еlectrique.

Les machines еlectriques sont rеversibles. Elles peuvent transformer un travail mеcanique en еnergie еlectrique (gеnеrateur еlectrique) ou transformer une еnergie еlectrique en travail mеcanique (moteurs еlectriques). Pendant ces derni?res dеcennies la technique industrielle progresse ? pas de gеants; des machines de plus en plus compliquеes sont mises au point, croissant en nombre et en puissance. Il y a 100 ans, il n’existait pratiquement qu’un seul type de moteur thermique: la machine ? vapeur. Aujourd’hui elle est presque partout remplacеe par la turbine ? vapeur qui est une machine plus perfectionnеe et plus еconomique, tandis que d’autres moteurs thermiques, tel que le moteur-fusеe, la turbine ? gaz, le diesel, le turborеacteur, prennent une importance sans cesse grandissante.

La science se met de la partie libеrant de forces motrices nouvelles (l’еnergie atomique, des rayons solaires, des marеes des vagues, etc.) actionnant de puissantes machines-outils modernes. Les progr?s еtonnants qui ont rеvolutionnе les techniques aux cours des soixante derni?res annеes sont d?s au gеnie mathеmatique des savants.

L’homme a donnе aux machines des mains mеcaniques. Et ces machines sont dеj? commandеes par des robots dont le cerveau еlectronique douе de mеmoire est capable de choisir ses ordres et de diriger le travail d’un atelier.

Un coup d’oeil sur l’histoire de l’ordinateur

De tout temps l’homme a imaginе des mеcanismes pour abrеger la pratique de calcul: bouliers des Chinois (bouliers m pl des Chinois – китайские счеты) (IX

si?cle avant notre ?re), abaques des Romains, table de calcul du Moyen Age, mais ce n’est qu’au XVII

si?cle qu’appara?t la machine ? calculer con?ue par le mathеmaticien fran?ais Biaise Pascal (1645). Elle еtait capable de faire des additions ? l’aide de roues dentеes portant des chiffres de 0 ? 9, et un mеcanisme assurant report au passage de 9 ? 0. Trente ans apr?s Pascal, le savant allemand Leibniz dеcouvrit le principe de base de la multiplication automatique. Cependant la fabrication de la machine n’еtait pas possible ? l’еpoque.

La machine fonctionnant sur ce principe fut rеalisеe seulement en 1920. En 1867 un mathеmaticien anglais Charles Babbage mit au point une machine capable d’effectuer des calculs et analyses mathеmatiques gr?ce ? un syst?me de cartons perforеs Avant la derni?re guerre mondiale il existait dеj? des machines ? calculer mеcaniques commandеes ? la main qui faisaient les calculs compliquеs.

C’est en 1937 que l’on commence ? songer ? la rеalisation de machine ? calculer automatique en utilisant encore des dispositifs еlectro-mеcaniques. Ensuite apparurent les calculatrices purement еlectroniques. Les lampes de radio y rempla?aient les engrenages mеcaniques. C’est l’utilisation de l’еlectronique qui apporta une solution rеvolutionnaire ? la relative lenteur des machines utilisant toujours le principe du compteur de Pascal. A ce stade, la vitesse de calcul domine tous les probl?mes techniques; la carte perforеe devient dеj? un moyen d’enregistrement trop lent; les perfor?t ions des cartes sont alors remplacеes par des spots magnеtiques, ce qui permet, en outre, de rеunir un nombre d’instructions presque illimitе.
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